AU SERVICE DU VIVANT
- uwarnecke
- 18 sept. 2023
- 2 min de lecture
Si les humains sont incorrigibles et l'avidité de certains compromet le combat contre les énergies fossiles et le réchauffement climatique, une intelligence artificielle pourrait-elle "faire le job" ? Je me suis posé la question. Le plus facile c’était de la poser directement à une AI comme ChatGPT, c’est ce que j’ai fait. Alors qu’elle m’a sorti toute une liste d’entreprises responsables du réchauffement climatique, la machine à chatter refusait de me dire si elle pouvait intervenir concrètement. Question d’éthique m’écrivait-elle. Si dans la réalité on ne peut rien changer, la fiction permet de laisser libre cours à l’utopie, j’ai donc décidé d’écrire un roman. Quelle entreprise pour une jeune apprentie auteure de 62 ans ! Et j’y suis arrivée. Une histoire somme toute assez courte de 135 pages, mais qui aborde grand nombre de sujets d’actualité. Le récit se construit à travers le monde, avec différents protagonistes, dont une intelligence artificielle nommée « Teddy ». Des banquiers, des ministres, des hackers, des dirigeants d’entreprises du pétrole, mais aussi des ONG, des peuples natifs d’Amazonie, des oiseaux, un ingénieur en informatique et une vieille hippie : Linda, une Américaine retraitée, vit sur la Cote Bleue dans un village de pécheurs, près de Marseille, quand son petit-fils lui télécharge une toute nouvelle IA. Elle s’amuse à lui poser des questions, à chatter avec elle, puis une idée incongrue lui vient à l’esprit : et si je demandais à l’intelligence artificielle de sauver le vivant sur terre ? Contrairement à l’auteure, sa protagoniste semble y parvenir, avec l’aide de Paul, programmeur et spécialiste en intelligences artificielles. Dans le monde entier, les comptes des plus grands pollueurs de la planète se trouvent mystérieusement débités au profit d’ONG engagées pour la protection de la nature. Pendant que la finance internationale s’affole, la recherche sur les énergies renouvelables porte ses fruits et les moyens pour mettre en œuvre une transition sont enfin là. Mais… non, je ne raconterais pas la fin. Le manuscrit corrigé, envoyé à quelques éditeurs, mais l’attente d’une réponse me semblant très longue, je l’ai simplement autoéditée. Donc voilà que mon livre attend sagement ses lecteurs sur BoD, Amazon, la Fnac, Kindle et chez quelques amis libraires, pour la modique somme de 7,99 euros – le prix d’une bouteille de vin comme m’a fait remarquer un ami.
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